Il faut toujours avoir une lampe de poche sur soi
DATE : Juillet 2008
SAISON : Hors saison
CATEGORIE : Romance, humour
RESUME : Comment une coupure électricité peut changer la vision que John a de sa dirigeante préférée…
ARCHIVES : Je serai très heureuse que ce fan fic soit diffusé sur d’autres sites, merci de m’en informer si vous l’utilisez.
DISCLAIMER : Je ne touche pas d’argent pour cette fic, que j’écris pour le plaisir. Cependant, la totalité de cette fanfiction est la propriété de son auteur (ne pas publier, en totalité ou en partie, sur quelque support que ce soit, sans l'accord de l'auteur).
NOTE DE L’AUTEUR :
Voila une petit Os que j’ai depuis un moment sur papier, et je me suis dit qu’il était temps de la faire partager. Cette idée je la dois à Bébé S, qui lors d’une conversation sms, on s’est mises à parler de Love hina, puis on a imaginé love hina transposé sur Atlantis. Et, quels personnages pourraient tel personnages de la série. Voilà comment est venue cette idée ! J’espère que cela vous plaira, je ne suis pas très douée avec l’humour…
Le colonel Sheppard salua les premiers gardes de nuit qui prenaient leur poste. Il sortait d’un long et dur entraînement avec Ronon, qui, une nouvelle fois n’y avait pas été avec le dos de la cuillère. Tout ce qu’il souhaitait pour le moment, c’était une bonne douche chaude, ensuite, un bon bouquin et au lit !
Demain, il devait revoir tous les protocoles de sécurité avec Elizabeth, ce qui le forçait à se lever à l’aube ! Quelle poisse ! Enfin, au moins, il pourrait passer quelque temps avec la belle brune… Bon, même s’il y avait Rodney avec eux, il y avait toujours moyen de s’en débarrasser ! C’est sur cette note positive, qu’il tourna à l’angle du couloir, un grand sourire sur les lèvres.
Cependant, il se départit bien vite de son sourire. En effet, à peine s’était-il engagé dans le dit couloir, que celui-ci fut plongé dans le noir total. Les seules sources lumineuses étaient les aquariums, qui diffusaient une faible lueur bleue sur le sol. John marqua l’arrêt, quand il se retrouva plongé dans la nuit.
Ce n’est pas possible ! Que se passait-il encore ? Il ne pouvait pas être tranquille une soirée entière ? Une seule personne était capable de plonger la Cité dans le noir complet ! Il jura entre ses dents, avant de tapoter deux fois sur son oreillette.
John : - McKay, qu’est-ce qui se passe ?
Rodney : - Pourquoi à chaque fois qu’il y a un problème sur cette Cité, on croit que c’est de ma faute ? Grogna-t-il.
John : - Peut-être parce que vous êtes l’une des rares personnes à préférer travailler sur la technologie des anciens, plutôt que de dormir ! Dit-il, sarcastique.
Rodney : - Et pourquoi pas Zelenka ? Lui aussi travaille !
John : (aboyant) – McKay !
Il entendit le canadien soupirer bruyamment au travers de son oreillette.
Rodney : - D’accord, j’avoue, c’est moi.
John : - Bah, vous voyez c’est pas difficile !
Rodney : - J’ai voulu augmenter la puissance du générateur à Naquada en le mettant en déri…
John : (le coupant, peu désireux de savoir l’exacte raison) – Quand est ce qu’on retrouvera la lumière ?
Rodney : (vexé) – Je ne suis pas superman !
John : - Je n’ai jamais dit ça ! Je ne vous demande pas un miracle, juste de la lumière !
Le pilote entendit clairement Rodney jurer, contre les militaires, le fait que tous soient pressés et qu’il n’était jamais reconnu à sa juste valeur.
John : - Je vous promets de reconnaître votre génie, si vous rétablissez la lumière.
Le scientifique parut réfléchir un instant.
Rodney: - Vous le promettez ?
John : (soupirant) – Oui.
Rodney : - Dans ces conditions, vous devrez le clamer devant tout le monde au mess ! En disant que je suis le plus grand génie des deux galaxies réunies (s’emportant) et vous m’apporterez à manger !
John : - Là vous exagérez Rodney ! Mais (malicieusement) – Si vous insistez je peux vous emmener du citron !
Il eut comme un blanc.
Rodney : - Heu… Non. Je vais essayer de rétablir le courant au plus vite.
John : - Merci.
Le tout maintenant était de réussir à retourner dans ses quartiers…Chose qui n’allait pas être facile, vu l’obscurité régnante… Alors…Ses quartiers étaient au milieu du couloir de droite, donc 6 portes avant de tourner et 3 avant d’arriver… Il n’avait plus qu’à y aller à tâtons… Mettant ses deux mains contre le mur, le militaire commença à avancer… Les portes s’ouvraient sur son passage. Le silence, entrecoupé de différents jurons lointains, ne mit pas longtemps à faire perdre au militaire son décompte. Après, de multiples arrêts, où il se demandait s’il était bien dans la bonne direction, John arriva enfin à ses quartiers…
L’avantage d’être dans ses appartements, c’est que l’on connaît l’agencement par cœur. Le pilote aurait pu les parcourir les yeux fermés. Son home cinéma avec DVD et canapé à gauche, qui lui servait de petit salon, à droite, la salle de bain. Plus loin, son lit avec sa table de chevet et contre le mur, son armoire et sa guitare, le tout dans une déco typiquement adolescente.
Le Colonel Sheppard grandirait-il un jour ? Seul lui pouvait en décider Ayant toute confiance en sa mémoire, John avança allégrement. C’était sans compter que tout cerveau peut avoir une défaillance, ou vieillir prématurément ! Sheppard, se prit en plein dans les rotules une chaise ! Une chaise ? Que faisait-elle là ? Son bureau n’était pas de ce coté pourtant ? Bah, il avait du la déplacer par inadvertance ! Il n’avait pas mort d’homme ! Pensa-t-il, en haussant les épaules. Le jeune homme recommença à avancer, avant de se cogner la cuisse dans l’angle du mur.
John : - Aoutch !! Bon sang, il faut vraiment que je songe à réorganiser cette pièce et surtout à déplacer ce bureau ! Maugréa-t-il entre ses dents.
Après, s’être massé la jambe quelques secondes, John reprit sa marche, en mettant cette fois, les mains devant lui ! Peu désireux de se prendre un autre meuble, ou objet qu’il aurait déplacé sans s’en souvenir…
C’est ainsi qu’il parcourut les derniers mètres qui le séparaient de son lit… Ses mains, ne tardèrent pas à rencontrer un tissu qu’il commença à malaxer… C’était mou, malaxage, moelleux…Qu’est ce que c’était ? Ah oui bien sûr, sa serviette de bain qu’il avait laissée sur son armoire ! Il voulut sans saisir, mais sa main engloba quelque chose de rond et voluptueux…
Sheppard n’eut pas le loisir de s’appesantir plus sur la chose, qu’il reçut un violent coup sur le nez, qui lui asséna une douleur violente.
John : - Aoutch ! Mais qu’est ce que…
Avant qu’il s’en rendre compte, John se retrouva le bras plié contre son dos. Un buste vint se plaquer contre lui et il sentit un souffle chaud contre son oreille, qui le fit frissonner…Seule une personne pouvait provoquer dans son être un tel chamboulement…. Mais…la question était que faisait-elle là ? Pourquoi était-elle dans ses quartiers ? Comme si ses pensées faisaient éco aux siennes, la voix dit :
? : - Qu’est-ce que vous faîtes là ?
a suivre... oui je suis pas gentil je mettrais pas tout lol