Seule (Complète)

SAISON : Vers la saison 4

CATEGORIE : Drame

RESUME : Liz (réplicateur) a été capturée par sga1... Ce sont les sentiments de cette Liz concernant sa captivité.

ARCHIVES : Je serai très heureuse que cette fic soit diffusée sur d’autres sites, merci de m’en informer si vous l’utilisez.

DISCLAIMER : Je ne touche pas d’argent pour cette fic, que j’écris pour le plaisir. Cependant, la totalité de cette fanfiction est la propriété de son auteur (ne pas publier, en totalité ou en partie, sur quelque support que ce soit, sans l'accord de l'auteur).






Jours, semaines, mois ?… Je ne sais pas. Je ne veux pas savoir.

Pièce froide, vide de toute chaleur humaine. Pièce carrée, prison aux murs de glace. Personne ne veut me voir. Étrangère aux yeux de tous. Regards froids, sans émotions ; voix neutres dénuées de tous sentiments.
J’ai mal, je veux crier, hurler… mourir. Mais je ne peux pas, ils ne veulent pas. D’après leurs propres paroles, je ne suis qu’ « un atout stratégique non négligeable ». Rien de plus. Juste un vulgaire atout, un objet dont-ils peuvent disposer à leur guise, un cobaye, une machine,… un Réplicateur.

La porte de la pièce s’ouvre. Deux gardes armés entrent. A leur suite, John… Comme à chaque fois, son regard ne laisse transparaître que la haine. Il est dur, froid, distant… Je m’y suis habituée depuis le temps, même si au fond de mon cœur, ce regard ouvre une brèche chaque jour de plus en plus profonde.

Ses lèvres bougent… Une vois dure s’en échappe. « Quelles sont les coordonnées… ». Encore des questions. Toujours et encore. Pourquoi répondrais-je ? J’ai tout fait pour qu’ils m’accordent leur confiance, pour qu’ils me regardent comme ils la regardais. Je ne demande pas grand-chose, et pourtant, qu’ai-je donc en retour ? Un indifférence totale pour la personne que je suis. Je suis vivante, je suis comme elle. Je peux ressentir des sentiments. Je suis peut-être différente de vous mais je suis humaine ! Une partie de moi l’est et le restera toujours.

John attend ma réponse, le regard désespérément vide d’expression. J’ai envie de hurler : « Bon sang, John ! C’est moi, Elizabeth ! » mais encore une fois, je ne le ferais pas. Je réponds à ses questions. Point.
Sans même un regard pour moi, il tourne les talons et sort. La porte se referme sur les deux gardes. Fini. Une journée de passée. Encore une.

Je suis à nouveau seule. Et je veux mourir.



FIN